Chaque début d’année est marqué par l’augmentation des tarifs de certains produits et services de la vie quotidienne. Les primes d’assurance sont systématiquement concernées. L’année 2019 n’a pas fait exception à la règle et les cotisations des contrats d’assurance auto n’ont pas été épargnées. Pourquoi cette augmentation tarifaire ? Quels sont les changements qui vous concernent depuis le 1er janvier 2019 ?
Les vraies raisons de l’augmentation des cotisations
L’assurance auto représente un budget moyen de 615 € par an et par Français. Bien la choisir et effectuer des devis comparatifs régulièrement est primordial. En effet, selon les compagnies d’assurances, les tarifs des contrats automobiles ont augmenté jusqu’à 2 %. Plusieurs facteurs conjoints sont avancés. Tout d’abord, les prix des réparations dans les garages ont augmenté, eux-mêmes influencés par une progression des coûts de l’outillage, de la main d’œuvre et des normes. De plus, les sinistres corporels coûtent également de plus en plus cher. En effet, les progrès faits par la médecine profitent à toutes les victimes, mais induisent des tarifs pour les soins plus élevés.
Par ailleurs, le nombre d’accidents augmente, et plus particulièrement les sinistres causés par des conducteurs non assurés. Les assureurs doivent verser des sommes en constante augmentation au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO). Le FGAO a pour mission d’avancer les indemnisations des victimes d’accidents de la route dont le responsable n’est pas assuré. En 2018, 150 millions d’euros ont été versés à ce fonds de garantie pour environ 26 000 dossiers.
La priorité : lutter contre les véhicules non assurés
Selon une estimation du FGAO réalisée en 2016, 700 000 véhicules rouleraient sans assurance. Or, ces conducteurs sont à l’origine de 10 % des accidents corporels. Il est important de noter qu’en 5 ans, le nombre de personnes victimes d’un automobiliste non assuré a bondi de 10 %.
Afin de faire la chasse à ces véhicules, l’Etat a créé un fichier des véhicules assurés (FVA), en place depuis le 1er janvier 2019. Certains véhicules de gendarmerie ou de police disposent désormais d’un système de lecture des plaques d’immatriculation. Ce dispositif est mis en parallèle du FVA et permet de relever rapidement et facilement les infractions. Les conducteurs sont passibles d’une amende pouvant atteindre 3 750 € ainsi que d’une suspension ou d’une annulation de leur permis de conduire.
Les mesures prises par le gouvernement semblent inévitables afin de limiter l’intervention du FGAO, principal facteur d’augmentation des cotisations d’assurance auto en France.
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